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PLATEAU EN TOUTE LIBERTE

PLATEAU LECTURE > Créations > Des cèdres et des larmes

DES CÈDRES ET DES LARMES
(Liban - 1975/1990)

Lecture - Théâtre - Vidéo (1h20)

Des cèdres et des larmes
Production : Plateau Lecture
(création le 3 juin 2017)

Ecriture et conception : Michel Moppert
Mise en scène : Michel Moppert avec le soutien du groupe PLATEAU LECTURE de PLATEAU EN TOUTE LIBERTE
Avec : Marie Allanic, Annie Delpoux, Thérèse Guillaume, Jean-François Herry, Brigite Hubert-Deville, Gervais Jacob, Sylvie Jacob, Jo Joubel, Michel Moppert
Régie lumière : Michel Thiery
Régie vidéo : Eric Almenar

NOTE D'INTENTION

Ce projet, porté par PLATEAU LECTURE, s’inscrit dans la même veine que le spectacle « Tennessee Williams : un homme, une oeuvre » présenté en juin 2015 au City : ouvrir la porte sur des auteurs en reliant leur œuvre à leur vie ou à des contextes particuliers.

Il s’agit ici de choralité, puisque l’intention est de faire connaître la littérature libanaise contemporaine et ses auteurs (écrivains, dramaturges, poètes…) au travers de la guerre civile qui a déchiré le pays entre 1975 et 1990.

Pourquoi ce choix ? Parce que, comme le dit Farouk Mardam-Bey (directeur de la collection Sindbad chez Actes Sud et fin connaisseur du sujet) : « C’est la guerre civile qui a donné naissance au roman et au théâtre libanais modernes. Avec le conflit, tout a explosé, et la littérature a osé affronter les maux de la société et briser les tabous liés au sexe, à la religion et, dans une certaine mesure, à la politique. »

Dans un spectacle alliant vidéo, lecture, jeu théâtral, musique et lumière, le parti pris est triple :
- En s’essayant à une analyse objective, relater succinctement les faits marquants d’un conflit qui, ponctué d’interventions étrangères, a fait plus de 150 000 morts, 120 000 handicapés, 10 000 disparus, dans un espace restreint de 10 542 km2, et dont les séquelles se font sentir encore aujourd’hui au Liban et dans tout le Moyen-Orient.
- Montrer comment le quotidien de cette guerre a été vécu de l’intérieur : comment vivait-on dans Beyrouth sans eau, sans électricité, avec la ligne de démarcation entre Beyrouth-Est et Beyrouth-Ouest ? Comment vivait-on les tirs, les bombardements, les abris, les réfugiés qui s’installaient dans les appartements vides ? Comment des enfants, qui n’avaient jamais vu le centre-ville ou le bord de mer, pouvaient-ils s’abandonner à l’insouciance de leur âge ?
- Donner une place importante aux femmes qui, forcées à la passivité et au rôle de victime qui n’a qu’à subir les horreurs de la guerre, ont été contraintes à davantage crier leur malheur en se libérant dans l’écriture des choses qu’elles ont vues et vécues, accusant ouvertement les hommes – ceux par qui la guerre a été exclusivement faite - de les condamner au désespoir. 

En partenariat avec LES LORIENTALES

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